jeudi 15 octobre 2009

Histoire globale, mondialisations et capitalisme




Philippe Beaujard, anthropologue et historien vient de publier avec Laurent Berger et Philippe Norel aux éditions La Découverte, une anthologie de textes fondamentaux sur l'histoire globale.

En voici la 4e de couverture :


EN QUOI L’ACTUEL RENOUVEAU DE L’ASIE plonge-t-il ses racines dans une « longue durée globale » ? Quelle est la nature des changements structurels accompagnant la croissance démographique, le développement de l’État et du commerce, l’accumulation localisée des richesses et des savoirs ? Comment rendre intelligible une expansion géographique des flux d’échange et le déploiement parfois concomitant du capitalisme à l’échelle nationale, puis mondiale ? Pour la première fois en France, un ouvrage réunit anthropologues, économistes, politologues, sociologues et historiens pour répondre à ces questions et esquisser les grandes lignes d’un nouveau programme de recherche : l’Histoire globale. Celle-ci recouvre d’abord une analyse du rôle crucial du monde non européen dans l’histoire de l’humanité pour sortir enfin d’une démarche trop « eurocentrée ». Elle constitue ensuite un profond renouvellement de l’analyse en termes de système-monde, au-delà des oeuvres incontournables de Braudel et de Wallerstein. Elle inclut enfin l’analyse comparative des processus de mondialisation.
Le pari de cet ouvrage est de présenter l’Histoire globale à partir de textes classiques ou inédits de quelques-uns de ses auteurs les plus marquants. Un prologue propose une synthèse de ses problématiques et recherches les plus caractéristiques, en soulignant leurs enjeux épistémologiques pour les sciences sociales. Les contributions de Beaujard, Bentley, Goody, Hall et Chase-Dunn éclairent les processus pluriséculaires d’intégration intercontinentale ; celles d’Aglietta, Arrighi et Silver, Gills et Denemark, Wallerstein abordent la naissance, le développement et les crises du capitalisme global ; les écrits de Berger, Goldstone, Norel, Pomeranz, Wong analysent les liens entre les épisodes de croissance et de créativité culturelle récurrents (ou « efflorescences »), et les processus de mondialisation.