mardi 16 décembre 2008

Interventions de Camille Lefebvre et Samuel Sanchez le 18/12 de 16h30 à 18h30

Dans le cadre du séminaire sur les savoirs
Séance sur : Savoirs géographiques « locaux » et « sciences occidentales »
Coordinateur : Didier Nativel
Camille Lefebvre (Paris I, CEMAF) et Samuel Sanchez (Paris 7, SEDET) interviendront sur : Pratiques de l'espace, circulation des savoirs. Du Soudan central à l'ouest de Madagascar
Lieu : Paris 7, site Tolbiac, salle Jean Dresch.

mardi 9 décembre 2008

Daouda Gary-Tounkara présente son livre à L'Harmattan le jeudi 11 décembre à 19 h


Bourama Traoré, Seydou Domba du village de Farako (Bougouni), figurant en couverture du livre sur les migrants soudanais/maliens, et Daouda Gary-Tounkara, octobre 2008.



Les Editions l’Harmattan et l’auteur Daouda GARY-TOUNKARA ont l’honneur de vous inviter à la présentation-signature de l’ouvrage : Migrants soudanais/maliens et conscience ivoirienne. Les étrangers en Côte d’Ivoire (1903-1980)

Jeudi 11 décembre 2008 à 19 heures

A l’Espace Harmattan, 21 bis rue des Ecoles, 75005 PARIS (Métro Maubert-Mutualité, ligne 10)




lundi 8 décembre 2008

Soutenance de thèse d'Abdoulaye Diallo

Abdoulaye DIALLO serait très heureux de vous compter parmi ses invités pour assister
à la soutenance de sa thèse de doctorat d’Histoire,
le mardi 9 décembre 2008 à 14 heures
Lieu : salle des thèses de l’Université Paris Diderot-Paris VII(Site Tolbiac-Immeuble Montréal)
(Immeuble Montréal, 2ème étage, 59 rue Nationale ou 103 rue de Tolbiac, 75013 PARIS)*

Sujet
Être acteur et actrice du système éducatif guinéen sous Sékou Touré : enjeux politiques et implications sociales (1957-1984)

*Jury
Présidente : Mme Catherine Coquery-Vidrovitch Professeure émérite (Paris Diderot)
Directrice : Mme Odile Goerg Professeure (Paris Diderot)
Rapporteurs : M. Elikia M’Bokolo Professeur (EHESS - Paris) - M. Ibrahima Thioub Professeur (UCAD - Dakar)

mercredi 3 décembre 2008

Report de la séance sur "les savoirs géographiques"

La séance du séminaire sur les savoirs prévue demain autour des interventions de Camille Lefebvre et Samuel Sanchez est annulée. Elle est reportée au jeudi 18/12 de 16h30 à 18h30.

mardi 2 décembre 2008

Soutenance de la thèse de doctorat d’Histoire de Céline Labrune-Badiane lundi 8 décembre





La soutenance de la thèse de doctorat d’Histoire de Céline Labrune-Badiane aura lieu :
le lundi 8 décembre 2008 à 14h en salle des thèses sur le thème :


PROCESSUS DE SCOLARISATION EN CASAMANCE (Sénégal) : RYTHMES ET LOGIQUES (1860-1960)


Les Membres du jury sont :
Mme O. Goerg (directrice de Thèse, Professeure, Université Paris VII)
Mme Faranirina Rajoanah (Professeure, Université Paris VII)
M. Ibrahima Thioub (Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar)
Mme Rebecca Rogers (Professeure, Université Paris V)
M. Vincent Foucher (Chargé de recherche, CEAN)

La soutenance sera suivie d’un pot.
Pour se rendre sur le site des Olympiades Bus 62, 64, et 83,
Métros Olympiades, Tolbiac, Place d’Italie.
Dalle des Olympiades - Université Paris 7 (Paris XIII ème arr.)
2ème étage - à gauche en sortant de l’ascenseur - Salle des thèses.

Interventions de Camille Lefebvre et Samuel Sanchez 4/12 de 15h à 17h

Dans le cadre du séminaire sur les savoirs
Séance sur : Savoirs géographiques « locaux » et « sciences occidentales »
Coordinateur : Didier Nativel
Camille Lefebvre (Paris I, CEMAF) et Samuel Sanchez (Paris 7, SEDET) interviendront sur : Pratiques de l'espace, circulation des savoirs. Du Soudan central à l'ouest de Madagascar
Lieu : Paris 7, site Tolbiac, salle Jean Dresch.

mardi 25 novembre 2008

Camille Lefebvre soutient sa thèse le 1/12 à Paris 1


Territoires et frontières. Du Soudan central à la République du Niger 1800-1964
Lundi 1er décembre 2008 à 9h
Université Paris 1- Panthéon-Sorbonne, 12 place du Panthéon, escalier M, 1er étage, salle 1

Le jury sera composé de :
Pierre Boilley, Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur de thèse
Dominique Casajus, Directeur de recherches, CNRS
Michel Foucher, Professeur, Ecole Normale Supérieure
Djibo Hamani, Professeur, Université Abdou Moumouni
Jean-Louis Triaud, Professeur, Université de Provence

lundi 24 novembre 2008

Dernier numéro de "Pount"

Le n° 2 de Pount, la revue des Ethiopisants associés (Corne de l'Afrique, Arabie du Sud), vient de paraître. En voici le sommaire :
Frédérik Martel, Citron mon amour
Alain Rouaud, Charmante charmouta
Didier Morin, Quand un Afar parle de sexe : les contes de nugus Bilal
Franck Mermier, L’éducation sentimentale à Sanaa : une évocation
Susanne Dahlgren, Sexualités et espace public à Aden
Document : Une brève dépêche du consul Pâris
*Wolbert Smidt, Tafari and Mohamedally : a picture and its history
*Notes de lecture :« Les Nuits d’Addis-Abeba » (Al. Rouaud)« Saïd Ali Coubèche, la passion d’entreprendre » (D. Morin)
*Comptes rendus : Shelagh Weir, A Tribal Order. Politics and Law in the Mountains of Yémen, 2007 ; Steven C. Caton, Yemen Chronicle. An Anthropology of War and Mediation, 2005 (F. Mermier). Gabriele vom Bruck, Islam, Memory and Morality in Yemen, 2005 (S. Camelin). Fasil Giorghis & Denis Gérard, Addis Abeba 1886-1941, La ville et son patrimoine architectural, 2007 (A. Gascon). Alain Leterrier, Treize jours de soleil (Al. Rouaud).

mardi 18 novembre 2008

Conférences de Jennifer Cole et Thomas Fouquet (Paris 7)

Jeudi 20 novembre 2008 – 15h-17h : Le savoir à l’épreuve du corps
Coordinateur : Didier Nativel
- Jennifer Cole (Université de Chicago): Participating in Globalization: ‘girls who move’ in Madagascar
- Thomas Fouquet (EHESS, CEAF): Les savoirs en jeu dans la prostitution clandestine à Dakar
Lieu : Paris 7, Site Tolbiac, salle Jean Dresch
*
J. Cole a co-dirigé Generations and Globalization: Youth, Age, and Family in the New World Economy, Indiana University Press, 2007.
*
Résumés
Jennifer Cole :

In an essay examining the sapphire trade in northern Madagascar, Andrew Walsh remarks that during his fieldwork, while he sought to interrogate miners on the local organization of sapphire mining, they in turn sought to ask him about the global aspects of the trade. “Where is Bangkok’, they asked? ‘What are sapphires used for?,” they queried. When Walsh responded that sapphires were used primarily for jewelry, his informants were amazed. “It’s not possible!,” they said. They took his response to indicate that either he was as uninformed as they were, or alternatively, that he was hiding some kind of knowledge from them, knowledge that if acquired, could make them rich. Yet not all actors in Madagascar are as uninformed as these sapphire miners appear to be. In this presentation, I want to examine another group of actors who see themselves, and who indeed often are, expert at acquiring and distributing the knowledge required to become global actors of a particular sort: the young women that Tamatavians refer to as “girls who move” (vehivavy mietsiketsika). Girls who move are a particular instantiation of a much broader set of ideas about how social networks and social knowledge intertwine to make some actors better situated to participate in the global (sexual) economy than others.
My basic argument is that to begin to understand social knowledge in this context – how it is acquired and circulated—we also need to understand local ideas about how people “make history” and learning as the two are inextricably intertwined. Rural east coasters argue that to be a powerful person, one has to have powerful ancestors. This power is made visible through practices of social competition. Whenever someone is doing well, earning money through their rice, coffee or even cloves, it is inevitable that their jealous neighbors will remark on this success. This in turn causes the ancestors to demand a sacrifice of their descendents. However, the sacrifice in turn is a way for a man to perform his power. Thus, paradoxically, at the same time a sacrifice forces a man to spend money on the community, it also reinforces his power because people talk about how wealthy he is. Nowhere is this competitive dynamic more visible than in the adoption of various European practices. Essentially, east coasters say they see a practice, desire it because the European has it, and then copy it. In turn, their neighbors, not to be outdone, decide to copy the practice as well. These ideas continue to operate in urban contexts, but in a different guise. Young people—both young men and women—put enormous effort into “studying” the latest new things. Indeed, while many theories of globalization imply that global change takes place from “above,” created by institutions like the World Bank, it is important to recognize that Madagascar has a long history of incorporating such changes as people seek new ways to “make themselves living.” In contemporary Madagascar, one of the primary ways that young women seek to gain access to foreign resources is by building relations with the French and European men who come to Madagascar in ever increasing numbers. Their ability to do so depends on two kinds of knowledge that are interrelated: knowledge of Western practices, on the one hand, and the knowledge that comes from long-term social network on the other. For these women, knowledge is indeed power, as Foucault observed, but that knowledge is deeply embedded in social, not discursive contexts.
Thomas Fouquet

En 2001, j’ai entamé une enquête ethnographique dans les milieux festifs noctambules dakarois (boîtes de nuit, bars, restaurants), avec pour objet initial certaines formes de prostitution clandestine et de sexe transactionnel féminins. Au-delà de ce qu’une approche strictement factuelle aurait pu qualifier de « carrières prostitutionnelles » (Cf. H. Becker sur la « carrière déviante »), je me suis avant tout attaché à saisir les dynamiques à l’œuvre dans ces pratiques. Les « filles courant d’air », comme j’ai appelé celles qui ont fait l’objet de mon ethnographie, ne se laissaient assurément pas enfermer dans un quelconque groupe statutaire. Bien au contraire, elles échappaient sans cesse à mes tentatives de catégorisation : à travers un jeu consommé de l’ambigüité et de l’invisibilité, déclinant le temps noctambule sur le mode du mouvement continu (en véritables « courants d’air », donc). Progressivement, j’en suis venu à requalifier ces carrières prostitutionnelles en itinéraires d’apprentissage, au long desquels sont glanés des « savoir-faire » et « savoir-être » mobilisables stratégiquement car valorisables socialement : ce que j’appellerai ici un « savoir social ». Pour ces jeunes femmes, il s’agissait (en toute dernière analyse) de s’approprier des « compétences cosmopolites », lesquelles sont sources de prestige et d’autorité personnelle, mais aussi constitutives d’un capital stratégique dans lequel puiser pour multiplier les occasions de gains tant matériels que symboliques.
C’est à un décryptage de ces « compétences cosmopolites » que je vais me consacrer, suivant deux points.
Je reviendrai d’abord sur ma trajectoire de recherche, et particulièrement sur quelques arguments permettant d’éclairer cette reconsidération des carrières prostitutionnelles, en itinéraires d’apprentissage d’abord, en trajectoires d’extraversion enfin (la détention relative de compétences cosmopolites fonctionnant comme un « levier »). J’aurai alors à réfléchir à la question du corps (féminin et séduisant en l’occurrence) comme instrument de capitalisation matérielle mais aussi symbolique.
Dans un second temps, j’élargirai le spectre en proposant une rapide discussion, d’abord sur les fondements historiques de la valorisation de ces « compétences cosmopolites » dans le Sénégal contemporain, ensuite sur ce que tout cela peut apporter à une réflexion sur la fabrique des savoirs en Afrique en général, et sur ce que peut être un « savoir social » en particulier. J’aurai finalement à démontrer que la « compétence cosmopolite », entendue comme savoir social, tire son efficacité stratégique de ce qu’elle ressort de « rhétoriques universalistes » qui représentent un des legs coloniaux, certes relativement discret, mais néanmoins des plus conséquents. Elle fonctionne finalement comme un argument permettant d’énoncer son appartenance à la « société mondiale ».

lundi 17 novembre 2008

Le Centre d'information et de gestion des migrations a ouvert ses portes à Bamako (Mali) le 6 octobre 2008

En mission de recherches sur les mobilités à Sikasso, au Mali, j'ai, comme nombre de personnes présentes à Bamako, entendu parler de l'ouverture du Centre d'information et de gestion des migrations (Cigem), une structure qui a officiellement ouverte ses portes le 6 octobre 2008. Ce centre, financé par l'Union européenne, a été inauguré par de hautes personnalités dont le président malien Amadou Toumani Touré, le commissaire européen en charge du développement et de l'aide humanitaire, Louis Michel, le ministre français de l'immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux...
Ce centre est censé informer et orienter les migrants ainsi que les non migrants sur les conditions de circulation, d'établissement et de séjour des personnes en Europe. Pour autant, dans le contexte du durcissement des politiques migratoires européennes, la constitution du Cigem pose plusieurs questions cruciales : l'Europe se donne-t-elle tous les moyens de réduire l'immigration clandestine et de promouvoir le "développement" alors que les pays d'origine des migrants sont confrontés à un chômage très important depuis la dégradation des termes de l'échange et les programmes d'ajustement structurel imposés par le Fonds monétaire international (FMI) dans les années 1980 ? En dépit de la corruption importante et des carences de certaines élites politiques locales, est-il réaliste de soutenir deux politiques contradictoires : le maintien des jeunes gens dans leurs régions d'origine et la réduction de leurs sources de revenus ?

dimanche 16 novembre 2008

3e conférence de l'AEGIS

Call for papers

Panel No. 88, 3nd AEGIS European Conference on African Studies, Leipzig, 4–7 June 2009


Convenors: Jean-Luc Martineau (Paris), Laurent Manière (Paris)



Patrimonial issues and territorial recompositions
The objective of the proposed workshop is to analyse the impact of the patrimonial issue in the reorganisation of territories in sub-Saharan Africa. As common heritage of a community, the patrimony can be embedded in space (natural reserves, museums, buildings, cinemas, theaters); but can also be considered immaterial (religion, moral authority, history). Promote, secure, restore, manipulate what has to be transmitted to future generations represents many alternatives which would have an impact on the structure of the territory.
Contributions could study the impact of the patrimonial issue in the organisation of space (several scales of analysis can be considered: cities, district, countries, villages, coastal regions) as well as its impact on the development of new economic areas (tourism, culture). Another approach could be to consider power stakes underlying territories restructuring processes, in particular when considering manipulations on the patrimony (succession, autochtony, religions).

You are now invited to submit a paper proposal for presentation on this panel. Please submit a document with your abstract (maximum 400 words) via http://www.uni-leipzig.de/~ecas2009/.

The deadline for the submission of abstracts is 31 December 2008. All paper proposals will be reviewed in January 2009 and those who have submitted abstracts will be notified as to whether their paper has been accepted or not in February 2009.
For questions concerning a proposed paper, please contact the panel organizer directly (biersche@uni-mainz.de). For general questions concerning paper proposals, please contact the Organising Committee of ECAS 3 at: conference@aegis-eu.org.

vendredi 14 novembre 2008

Programme du séminaire sur la fabrique des savoirs

« La fabrique des savoirs dans les sociétés du Sud » (2008-2009) - INALCO/SEDET

Coordination : Severine Awenengo Dalberto (CNRS, Cemaf), Pascale Barthélémy (ENS, LAHRA), Daouda Gary-Tounkara (SEDET), Jean-Luc Martineau (INALCO, SEDET), Didier Nativel (SEDET)

Lieu : Paris 7, site Tolbiac, salle Jean Dresch.



Jeudi 20 novembre 2008 – 15h-17h : Le savoir à l’épreuve du corps
Coordinateur : Didier Nativel
Ø Jennifer Cole (Université de Chicago): « Lasa Modely : How young women learn to negotiate the sexual economy in Madagascar »
Ø Thomas Fouquet (EHESS, CEAF): « Les savoirs en jeu dans la prostitution clandestine à Dakar »

Jeudi 4 décembre 2008 – 15h-17h : Savoirs géographiques « locaux » et « sciences occidentales »
Coordinateur : Didier Nativel
Ø Camille Lefevbre (Paris I, CEMAF) et Samuel Sanchez (Paris 7, SEDET) : « Pratiques de l'espace, circulation des savoirs. Du Soudan central à l'ouest de Madagascar »

Jeudi 8 janvier – 16h-18h – Savoirs et écriture de soi
Coordinatrice : Pascale Barthélémy
Ø Joëlle Palmieri (CEAN): L’écriture de mémoires par les Sud-africaines

Jeudi 12 février – 16h-18h : Savoirs rituels et thérapeutiques

Coordinatrice : Pascale Barthélémy
Ø Thomas Mouzard (EHESS, CEAF): « Soalala : anti-sorcellerie et socialisme. Fabrique d'une cérémonie pour guérir la société (nord-est de Madagascar, 1973-83) »
Ø Guillaume Lachenal : « Savoirs et santé en Afrique Équatoriale Française »

Jeudi 12 mars – 16h-18h – Les supports du savoir
Coordinateur : Daouda Gary-Toungara
Ø Abdoulaye Diallo (SEDET) : « Les manuels scolaires en AOF dans les années 1950-1960 »
Ø Laurent Manière (SEDET): « Savoirs juridiques locaux et jurisprudence coloniale: les arrêts de la chambre spéciale de la Cour d’appel de l'AOF (1903-1924) »

Jeudi 9 avril – 16h-18h – Le savoir entre politique et militaire
Coordinatrice : Séverine Awenengo Dalberto
Ø Omar Carlier (Paris 7, SEDET) : titre à préciser
Ø Didier Nativel : « Trajectoire et formation des cadres du FRELIMO en lutte pour l’indépendance du Mozambique (1962-1975) : écoles du Maquis (Tanzanie), apprentissages algériens, séjours européens ».

Festival Migrant Scène




Le festival Migrant Scène, organisé par la Cimade, démarre demain.

mercredi 12 novembre 2008

Interventions au séminaire des doctorants du SEDET le 17/11 (17h-19h), site Tolbiac



*Abdoulaye Diallo présentera son livre : Les diplômes de la galère. De l'Afrique à la jungle française, L'Harmattan, janvier 2008.
*Linda Bouifrou recensera et présentera les différents centres de documentation qui disposent d'un fonds sur les questions de développement et les pays du SUD.
*Céline Labrune-Badiane présentera quelques pistes de recherches de financements et de documentation sur Internet.
Lieu : 2e étage, salle Jean Dresch, site Tolbiac.

lundi 10 novembre 2008

Miriam Makeba (1932-2008)

La chanteuse sud-africaine vient de disparaître à l'âge de 76. Elle venait de donner un concert en Italie en soutien à Roberto Saviano.
Lire son parcours retracé par le journal Sowetan et écouter ici son interprétation du morceau Soweto blues interprété avec Hugh Masekela.

samedi 8 novembre 2008

L'Histoire africaine en Afrique

Le cahier n°24 du Groupe Afrique - Océan Indien vient de paraître sous le titre : "Histoire africaine en Afrique". Le numéro a été coordonné par Issiaka MANDÉ (MCF, Paris 7, SEDET) et
Faranirina RAJAONAH (Professeur, Paris 7, SEDET).
Table des matières

Introduction
I. Dynamiques internes, confrontation à l'étranger
L'esclavage en bordure du Logone : le cas des Mousgoum du Nord-Cameroun (XVIIIè-XXè siècles). Adam
MAHAMAT
La longue marche des Ambamba de la Lékoumou (XIXe siècle). Marcel IPARI
Se vêtir à Antananarivo à la fin du XXè siècle. Faly ANDRIANTSIETENA
II. Stratégie coloniale : modalités du contrôle des sociétés
Les élections à Madagascar de 1945 à 1956. Raivolala RAHELISON
Crimes et imposition de l'ordre colonial français dans le Diamaré. Mahamat Henri MBARKOUTOU
Le contrôle des armes à feu et de leurs munitions en Afrique Occidentale Française : 1903-1920. Sokhna SANE
Les travailleurs malgaches de Tananarive face aux crises (1939-1949). Lalasoa Jeannot RASOLOARISON
III. Économie de marché ou détérioration des termes de l'échange
La Compagnie Française de l'Afrique Occidentale au Niger de son implantation à nos jours (1926-1998).
Hassane GANDAHNABI
Territoires français d'outre-mer et investissements privés : le Togo et la compagnie togolaise des mines du Bénin
de 1954 à 1974. Nakpane LABANTE
IV. Négocier la modernité
La coopération entre le Burkina Faso et la République de Chine: genèse, réalités et perspectives. P. Cyr Robert
OUEDRAOGO
La production cotonnière dans la province du Mouhoun et son impact socio-économique de 1990 à 2000.
Hamidou KASSIA
Le Marché d'occasion au port autonome de Lomé (1980-2000). VIDEHA Y.G.ISAAC
Femmes de Brazzaville-Nord. Genre et combats pour la survie pendant la guerre (1997) et la période post-conflit. Gertrude LONGONDA NDEKO

jeudi 6 novembre 2008

Colloque international sur : Multiculturalisme, échanges et métissages culturels dans les villes de l'océan Indien occidental (XVIIIes-XXIe siècles)

Lieu : Laboratoire SEDET-Université de Paris Diderot (Paris 7)
Date :
13, 14, 15 novembre 2008

Programme


Jeudi 13 novembre après-midi
14h : Accueil et introduction
15-18h30 : Les cités des îles et archipels de l’océan Indien occidental et leurs horizons culturels
Président et modérateur : Prosper Eve, Université de la Réunion
Jean-Michel Jauze (Université de la Réunion): Cultures et identités dans les villes des Mascareignes
Jocelyn Chan Low (Université de Maurice) : Le China Town de Port-Louis
Jean-François Géraud (Université de la Réunion): La ville des sucriers : l’exemple de Bourbon (1810-1940)
Discussion
Isamel Binjad (Université de Paris-X Nanterre) : Moroni dans tous ses états
Sophie Bouffart (Université de Paris-X Nanterre): Identités et cultures à Mayotte
Discussion
Samuel Sanchez (SEDET) : Un comptoir colonial dans les eaux malgaches : Hell-Ville, chef –lieu de Nosy Be (1839-1920)
Discussion


Vendredi 14 novembre
9h30 -12h : Construction d’identités citadines dans Madagascar colonial et postcolonial
Président et modérateur : Noël Gueunier (Université de Strasbourg)
Dominique Bois (SEDET): Production de l’identité urbaine des jeunes dans l’espace des villes côtières de Madagascar pendant la période coloniale.
Faranirina Rajaonah (SEDET) : Jean Beigbeder, alias Rabegy : Échanges et médiations culturelles entre Malgaches et Vazaha à Tananarive (1924-1927).
Discussion
Jean-Roland Randriamaro (Université de Toamasina): Identité culturelle et métissage chez les descendants d’esclaves de Tananarive
Françoise Raison (SEDET) : Être collégien et oser manifester. Initiation à l’héritage occidental et invention locale dans l’occupation de l’espace urbain et la prise de parole (1971-1972) à Tananarive
Discussion

12h -14h : Pause buffet

14h- 17h30 : Fêtes et religiosité en ville
Présidente et modératrice : Françoise Raison (SEDET) à confirmer
Prosper Eve (Université de la Réunion): Les fêtes urbaines à la Réunion à la fin de l’époque coloniale
Discussion
Pavitranand Ramhota (Mahatma Gandhi Institute), Mauriceet Suzanne Chazan-Gillig (IRD) : Cultures populaires hindous et religion savante dans la mondialisation à l’île Maurice
Mayila Paroomal (Université de Maurice): La célébration du Yamseh au Port-Louis pluriethnique : étude de représentations de l’époque coloniale à l’époque contemporaine
Discussion
Jennifer Cole (Université de Chicago): Pentecostal Churches. Older Women and Cult Transformation in Tamatave
Discussion


Samedi 15 novembre
9h-12h : Les citadins, les pouvoirs et le politique
Président et modérateur : Jocelyn Chan Low (Université de Maurice)
Carole Grosset (Université de la Réunion): Le désordre des villes réunionnaises au début du XXe siècle
Sudel Fuma (Université de la Réunion) : Le traitement d’une crise urbaine : le cas du Chaudron et des Camélias à Saint-Denis de la Réunion
Discussion
Didier Galibert (SEDET): Urbanité et légitimité politique : la sociabilité des gens du pouvoir à Tananarive (1975-2002)
Discussion
Franck Raimbault (CEMAF): Pouvoir colonial et culture urbaine. Le cas de Dar-es-Salaam au début du XXe siècle
Sophie Blanchy (CNRS): La gestion de la ville dans l’île de Ngazidja, Comores. Cité ou commune
Discussion
12h-12h30 : Les cités de l’océan Indien occidental et leurs horizons culturels
Ludovic Gandelot (SEDET): Cités maritimes du Cutch et côte swahilie dans la première moitié du XIXe siècle

12h30 -14h30 : Pause buffet
14h30-17h30 : Arts et savoirs en ville
Président et modérateur : Jean-Michel Jauze (Université de la Réunion)
Nivoelisoa Galibert (Université de la Réunion): Le cas du roman malgache : Za de Raharimanana
Gabriel Lefèvre : Médecines hybrides à Toliara (Madagascar)
Discussion
Émilie Salaberry (Paris 1): La vieille ville de Mombasa : une architecture africaine composite
Marie-Pierre Ballarin (IRD): Portes sculptées swahili et indo-arabes es villes de l’océan Indien occidental
Discussion
Didier Nativel (SEDET): Paysages sonores, musiques et musiciens à Lourenço Marques (1940-1975)
Catherine Servan-Schreiber (CNRS): Musique et poésie : le mythe d’une sociabilité urbaine insulaire. L’exemple mauricien
Discussion

Pause

18h-18h30 : Conclusion
Après l’Afrique répond à Sarkozy, L’Afrique de Sarkozy, vient de sortir le Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy.
A défaut d’éclairer la lanterne élyséenne ou un Henri Guaino qui persiste et signe (cf. mise au point de F. Soudan), ces trois livres constituent les preuves solides de la vitalité de l'historiographie de l'Afrique et de la vigilance des intellectuels quant au retour à une idéologie racialisante.



jeudi 23 octobre 2008

Geo-phile.net le site d'Yveline Dévérin pour aimer l'Afrique et la géographie

Geo-phile, le site lancé par la géographe Yveline Dévérin (MCF à l'université de Toulouse et membre du SEDET) au départ pour aiguiller ses étudiants, fait le pari que la fracture numérique n'est pas une fatalité. Au prix d'un investissement minimum, chacun peut y apprendre à "passer de l'autre côté du Web" et, en attendant, y trouver ressources et commentaires sur l'Afrique ou sur l'actualité générale.

lundi 6 octobre 2008

Programme du séminaire sur les Sociétés de l’Océan Indien occidental aux XIXe-XXe siècles (2008-2009) 1

Thème de l'année 2008-2009 : Les jeunes dans les villes de l’Océan Indien occidental
Responsable : F. Rajaonah
Le jeudi de 17h à 18h, Paris 7, site Tolbiac, salle 21
Programme du séminaire pour le premier semestre
2 octobre : Introduction (D. Bois et F. Rajaonah)
9 octobre : Bandes de jeunes dans les villes d’Afrique du Sud. D’après les ouvrages de C. Glaser et de S.N. Diamini (F. Rajaonah)
16 octobre : L’éducation des jeunes métis à Tananarive pendant la période coloniale (V. Tisseau, doctorante)
23 octobre : Mariage des cultures à la Réunion de F. Dumas-Champion (Anthropologue, CNRS), présentation de l’ouvrage par son auteur.
30 octobre : pas de séminaire
6 novembre : Jeunesse, sport et vie associative à la Réunion et à Madagascar (E. Combeau-Mari, Université de la Réunion)
13, 14 et 15 novembre : Colloque : Multiculturalisme, métissages et échanges culturels dans les villes de l’océan Indien occidental
20 novembre : Jeunes et changements sociaux à Tamatave (J. Cole, Anthropologue, Université de Chicago)
27 novembre : Jeune en galère à Tananarive. Réflexions sur l’utilisation de sources littéraires et linguistiques (Noël Gueunier, Ethnologue, Université de Strasbourg)
4 décembre : Être jeune dans une ville ségrégée : Lourenço Marques (1945-1975) (Didier Nativel, Docteur en Histoire)
11 décembre : Travaux d’étudiants de Master
18 décembre : Travaux d’étudiants de Master

Sommaire du numéro 8 de Tsingy, revue d'histoire sur Madagascar et l'océan Indien

Dossier « Insurrection de 1947 »
*Jean FREMIGACCI, Madagascar 1947, les sources d’archives
*Lucile RABEARIMANANA, Madagascar 1945-1947 : désordres économiques et sociaux ; succès et répression des tenants du nationalisme
*Jean-Roland RANDRIAMARO, Entre collaboration et résistance : le PADESM Françoise RAISON, Libération mémorielle ou réitération compulsive : « 1947 » dans les cultures politiques malgaches, 1956-1971

I. Connaissance de l’océan Indien
*Lucien Jean DAVID, Histoire des dynasties de l’Ouest et du Sud-Ouest malgaches
*Brigitte ELISON, Daniel DARTIGUEPEYROU, Les A.P.M., encore trop méconnus
*Philippe DAVID, Iconographie ancienne de Madagascar : Inventaire provisoire et propositions d’action
*Roger LAN THION, Frédéric GARAN, Un Marseillais à Tamatave : le Père Cotto, un prêtre venu de l’Empire du Milieu
*Ando Rakotonarivo, La dimension familiale de la migration en pays betsileo : le cas de Sandrandahy
*Michel PETIT, L’Ambatovy-Analamay : Mémoire de l’évolution morphologique régionale depuis le Néogène ?

II. Pour l’entrée de l’océan Indien dans l’enseignement secondaire
*Pierre-Eric FAGEOL, Les inégalités de développement dans le Sud-Ouest de l’océan Indien
*Frédéric FAGES, Une tempête dans un verre d’eau : la Grande Révolution mise en pratique au Lycée René Cassin

III. Fenêtres ouvertes sur le reste du monde
*François RIVIÈRE, Que gardent les gardes des métiers ?
Réflexions sur la nature et la fonction des gardes et jurés des métiers en Normandie à la fin du Moyen âge

jeudi 18 septembre 2008

Colloque : « Regards sur le NON de la Guinée, 1958 »

le 2 octobre 2008 aura lieu le colloque : « Regards sur le NON de la Guinée, 1958 »
organisé par Odile GOERG (SEDET/Paris Diderot-Paris 7) avec Abdoulaye DIALLO et Céline PAUTHIER (doctorants Paris Diderot-SEDET)
salle des thèses, 2ème étage, 9 h 30 - 18 h 00, site Montréal

Remise de prix à Pascale Barthélémy

Pascale Barthélémy, docteure de l'Université Paris 7 et Maître de conférence d'histoire contemporaine à l'ENS-LSH de Lyon, recevra le prix attribué par la Fondation Mattei Dogan et le CNRS dans la catégorie "Histoire sociale et grands tournants historiques" pour ses recherches sur les femmes diplômées en Afrique occidentale française de 1918 à 1957. La cérémonie aura lieu jeudi 25 septembre à 16 H à l'EHESS, 50 bd. Raspail, dans l'amphithéâtre. Vous êtes cordialement invités à y participer ainsi qu'au cocktail qui suivra.

Conférence de Marie Rodet le 1/10 au SEDET

Marie Rodet présentera une conférence sur le thème :

Abolition de l’esclavage et relations de genre dans le Haut-Sénégal, Soudan français (1890-1920)

le 1er octobre 2008 de 17h à 19h salle Jean Dresch, Paris Diderot, site Tolbiac*

Après avoir soutenu une thèse à l’université de Vienne (Autriche) sur Les migrations maliennes à l’époque coloniale, seulement une histoire d’hommes ? Les migrantes ignorées du Haut-Sénégal, 1900-1946. Vienne, 2006), Marie RODET a obtenu une bourse post-doctorale de l’IEC (Institut Emilie du Châtelet). Elle vient présenter le bilan de ses recherches.
La conférence est proposée par Odile Goerg, professeure d’Histoire de l’Afrique, et Issiaka Mandé, membre du bureau du GDRI-Esclavages.

*salle Jean Dresch, Immeuble Montréal, 2ème étage
Les Olympiades, Université Paris-7 Denis Diderot/Laboratoire SEDET/CNRS
59 rue Nationale ou 103 rue de Tolbiac, Paris 13ème ;
Métro : Les Olympiades ou bus 62
Contact : o.goerg@free.fr/ laboratoire.sedet@univ-paris-diderot.fr

lundi 8 septembre 2008

Parution du livre de Daouda Gary-Tounkara sur les migrants soudanais/maliens



Cet ouvrage, qui vient de paraître aux éditions L'Harmattan, analyse les migrations du Soudan-Mali vers la Côte d'Ivoire de 1903, début de la "pacification" de la Côte d'Ivoire, à 1980, fin de la période de prospérité économique amorcée à l'indépendance en 1960. L'auteur examine les politiques migratoires (coloniales, nationales) et la diversification des flux migratoires (soldats, marchands, anciens captifs, travailleurs) entre les deux pays. Ces flux s'inscrivent dans le prolongement des migrations anciennes reliant la vallée du fleuve Niger à la Côte d'Ivoire.

Colloque : « Regards sur le NON de la Guinée, 1958 »

CNRS - UMR 7135
2 octobre 2008
« Regards sur le NON de la Guinée, 1958 »


Colloque organisé par Odile GOERG (SEDET/Paris Diderot-Paris 7) avec Abdoulaye DIALLO et Céline PAUTHIER (doctorants Paris Diderot-SEDET)

salle des thèses, 2ème étage, 9 h 30 - 18 h 00, site Montréal (cf. plus bas)

9 h 30 ouverture de la journée par Odile Goerg (Professeure, Paris Diderot-SEDET
Le NON vu de l’intérieur
Vivre l’héritage : le NON, un enjeu contemporain

Céline Pauthier (Doctorante, Paris Diderot-Paris 7)
Le non de la Guinée : un lieu de la mémoire nationale ?
Mamadou Dian Chérif Diallo (Professeur, Université de Conakry-Sonfonia, Guinée)
Regards croisés entre deux générations sur le Non du 28 septembre en Guinée.

Revisiter l’héritage : le NON dans les enjeux de l’époque
Abdoulaye Diallo (Doctorant, Paris Diderot-Paris 7)
Et si Sékou Touré n'était pas l'homme du 28 septembre ?
André Lewin (ancien ambassadeur de France en Guinée, 1975-1979)
25 août, 28 septembre, 2 octobre 1958 : 3 dates-clés
pour la Guinée à son cinquantenaire

14 h – 18 h
Vivre l’indépendance : militer, agir et décoloniser les esprits
Pascale Barthélémy (MCF, LARHRA, ENS-LHS)
Jeanne Martin Cissé : enseignante guinéenne et femme politique en octobre 1958
Brieuc van der Wiele (titulaire d’une maîtrise sur la Guinée, Paris 7)
Politique culturelle et unification nationale en Guinée

Le NON vu de l’extérieur
La Guinée fer de lance de la décolonisation ? Le point de vue des précurseurs
Anne Hugon (MCF, CEMAF, Paris I)
Le NON de la Guinée vu du Ghana
N'buéké Adovi Michel Goeh-Akue (Professeur, Histoire, Université de Lomé)
La rencontre de deux nationalismes : "le non de la Guinée" et "le non du Togo"
La Guinée indépendante dans le contexte international
Dominique Bangoura (Docteur d'État en Science politique, Paris I, Observatoire Politique et Stratégique de l'Afrique -OPSA)
Le ‘non’ de la Guinée en octobre 1958 : enjeux politiques et géopolitiques
Détails pratiques :
Université Paris-7 Denis Diderot/Laboratoire SEDET/CNRS Immeuble Montréal
Les Olympiades (59 rue Nationale ou 103 rue de Tolbiac, Paris 13ème ) ;
Métro : Les Olympiades ou bus 62
Contact :
o.goerg@free.fr/ laboratoire.sedet@univ-paris-diderot.fr
L'argumentaire du colloque trouve sur le site du
SEDET.

mardi 26 août 2008

Les étrangers en Côte d'Ivoire

A la veille des élections présidentielles prévues en Côte d'Ivoire en novembre 2008, nous mettons en ligne la contribution de Daouda Gary-Tounkara qui analyse la question des étrangers vivant en Côte d'Ivoire depuis 1903, année du début de la conquête coloniale de la zone forestière. Il s'agit de trois émissions radio de "Mémoire d'un continent" sur Radio France International (RFI), avec Elikia Mbokolo, enregistrées en 2006.
Présentation : Elikia M'bokolo
Réalisation : Isabelle Artus
L' immigration ouest africaine en Côte d'Ivoire.
Quoique les mouvements de populations aient été très nombreux jusqu'au XIXè siècle, c'est avec la colonisation, la fixation des frontières territoriales et les pratiques de mise en valeur, que se mettent en place les caractéristiques de l'immigration en provenance des autres territoires de l'AOF (Afrique Occidentale Française) : Sénégal, Soudan Français (Mali) et Haute Volta (Burkina Faso) d'abord, puis Dahomey (Bénin), Togo et Guinée, vont ainsi contribuer à l'avènement de la Côte d'Ivoire actuelle. Avec Daouda Gary-Tounkara, auteur d'une thèse sur la question.
[1ère diffusion : 16/09/2006]
Présentation : Elikia M'bokolo
Réalisation : Isabelle Artus
Immigration africaine et conscience nationale en Côte d'Ivoire
La querelle lancinante de l'ivoirité ne comporte pas seulement des aspects politiques. Elle renvoie aussi au problème mal connu de l'immigration africaine en Côte d'Ivoire. Canalisée par la colonisation, cette immigration s'est faite sans difficulté majeure jusqu'à la fin de la deuxième Guerre Mondiale. Mais, les revendications des «originaires de la Côte d'Ivoire» et des «Côte d'Ivoiriens», formulées dès les années 1930, vont s'exprimer avec force, parfois de manière violente, dès les années 1950. Comment les dirigeants ivoiriens et ceux des états voisins, en particulier le Mali, ont-ils abordé cette question ? Quels ont été, pendant les années Houphouët-Boigny, les antécédents de « l'ivoirité » ? Avec Daouda Gary-Tounkara.
[1ère diffusion : 23/09/2006]
Présentation : Elikia M'bokolo
Réalisation : Isabelle Artus
L'immigration, un enjeu de la vie politique ivoirienne.
Alors qu'elles ont été pendant longtemps cordiales, parfois chaleureuses, les relations entre les Ivoiriens et les résidents provenant des autres régions de l'Afrique de l'Ouest n'ont pas cessé de se dégrader depuis les années 1950 et, surtout, depuis l'accession de la Côte d'Ivoire à l'indépendance. Aujourd'hui, l'ivoirité met la question des étrangers au centre de la vie politique nationale. Pourtant, les Ivoiriens d'origine étrangère ont activement participé à la lutte pour l'émancipation, tandis que les étrangers ont longtemps bénéficié du droit de vote. Pourquoi et comment les choses ont-elles changé si vite ? Avec Daouda Gary-Tounkara, historien, spécialiste des migrations ouest africaines.
[1ère diffusion : 30/09/2006]

jeudi 21 août 2008

Les nations africaines : le regard de Gaston Kelman

Nous avons lu le dernier essai de Gaston Kelman, intitulé Les hirondelles du printemps africain, publié par les éditions Jean-Claude Lattès, en 2008. L'auteur du cri du coeur Je suis noir et je n'aime pas le manioc (2003) s'entretient longuement avec Ely Ould Mohamed Vall, qui dirigea la Mauritanie de 2003 à 2007, à l'issue d'un coup d'État et d'une transition militaire. Il le considère comme le "père de la démocratie mauritanienne".
Dans son ouvrage, Gaston Kelman analyse les difficultés de construction des nations africaines dans un contexte marqué, selon lui, par l'idée de la victimisation des Africains dans les processus de l'esclavage, de la colonisation, de la mondialisation et le mythe d'une unité africaine, voire panafricaine. Il s'attache à déconstruire les stéréotypes raciaux et ethniques qui contrarient l'unité des nations africaines en devenir.
Celui qui dénonce les idées reçues sur l'Afrique emploie des termes pour le moins inattendus, ("Afrique noire", "le Mauritanien", "le Camerounais", "le Malien" ou encore "le Japonais"...). On pourrait établir un parallèle entre cette lecture réductrice des groupes et les partisans d'une unité africaine fantasmée que l'auteur dénonce à juste titre. Par ailleurs, pour montrer que les peuples peuvent vivre ensemble dans le cadre d'un projet national consensuel, Gaston Kelman compare des situations historiques: la Mauritanie et l'Afrique du Sud. La question nationale se pose dans des termes très différents dans ces pays: en Mauritanie, le vivre ensemble est entravé notamment par les séquelles de l'esclavage interne et les rivalités ethniques, tandis que, en Afrique du Sud, la société est confronté au legs de l'apartheid, comme en témoigne les récentes violences xénophobes à l'encontre des migrants venus du reste de l'Afrique australe.
Les chercheurs ont montré depuis longtemps que les Africains ont participé activement aux traites des captifs à l'intérieur du continent, vers le Maghreb, l'Asie et les Amériques. De même, ils ont relativisé les effets de la phase coloniale dans les difficultés actuelles de l'Afrique. Il est certain qu'un changement des mentalités est nécessaire - ce changement est en cours depuis les années 1960 au moins et les désillusions populaires des indépendances politiques. On aurait aimé plus d'analyse des fortes résistances internes (États, élites locales, fonctionnaires, marchands...) et externes (États, multinationales, bailleurs de fonds internationaux, Ong...) au changement en question.

vendredi 1 août 2008

Papa Wendo (1925-2008)

Wendo Kolosoy, l'un des pères de la rumba congolaise et créateur du mythique Marie-Louise, est mort lundi dernier à Kinshasa. Afin de se faire une idée de son apport à la musique africaine, on se reportera à l'article (illustré de chansons) d'Eliane Azoulay sur le site de Telerama ou encore à la synthèse de Mondomix. Sur RFI, Jacques Sarrasin rappelle les conditions de tournage de On the Rumba River, film consacré au musicien.



mardi 15 juillet 2008

Tu dis quoi ?

C’est l’été : entre deux articles, un terrain, un candidatage, une ANR, des pétitions, ne pas oublier qu’on est les plus beaux ! Ecoutez Kaysha jusqu’à fatigué (clip or alive) !

lundi 23 juin 2008

Conférence sur la Côte d'Ivoire

Yacouba Konate, professeur à l'Université d'Abidjan donnera une conférence sur le thème : «Jeunesses et culture de la violence en Côte d'Ivoire», le mercredi 25 juin, de 17h30 à 18h30 à l’EHESS, salle Lombard, 96 bd Raspail, Paris 6e.

Conférences sur des villes africaines

Dans le cadre de l'exposition Planète Métisse (Musée du Quai Branly), deux conférences auront lieu salle Jacques Kerkache sur des villes métisses :
* Dakar :
Odile Goerg, professeure d'histoire à l'université Paris Diderot-Paris VII, samedi 28 juin, 16 h
Deux films seront ensuite projetés : Borom Sarett de Ousmane Sembene (1962) et Le Franc de Djibril Diop Mambéty (1994).
*Kinshasa :
Filip de Boeck, anthropologue, professeur à l’Université de Leuven, Belgique, samedi 30 août, 16 h
Le film La vie est belle (1987) de Benoît Lamy et Dieudonné Mwenze Ngangura sera ensuite projeté.

Le fonds photographique du DEFAP

Depuis janvier 2007, Le DEFAP (ou Service Protestant de Mission) a entrepris la numérisation de son important fonds de photographies missionnaires. 6500 images (sur 20 000) sont d'ores et déjà accessibles. Elles concernent, pour le moment, avant tout Madagascar et le Cameroun.

vendredi 20 juin 2008

Le lancement de Phare, revue sénégalaise d'histoire


Le premier numéro de P.H.A.R.E (Patrimoine & Histoire en Afrique : Recherches & Expériences) vient d'être publié à l'initiative du Département d’Histoire de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal).
Ibrahima Thioub, directeur du département d'histoire, vise un double objectif : "établir un pont entre la recherche universitaire et de la demande publique de savoir historique et renforcer les capacités d’écriture des jeunes chercheurs en formation". Ce premier numéro, rédigé en bonne partie par des doctorants, comporte un dossier sur le patrimoine, un hommage à Aimé Césaire et un entretien avec Amadou Mahtar Mbow, ancien directeur général de l’UNESCO.
Prix : 5 euros.
Renseignement pour la vente par correspondance :
France :
xaudrain@aliceadsl.fr
tel : 06.71.40.58.02
Sénégal :
phare@refer.sn
tekrur@refer.sn

Table ronde sur la philosophie politique africaine à Paris 7

Vendredi 20 juin de 17 à 18 h l'Université Paris 7 Denis Diderot (CSPRP : Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques) - CNRS Nancy organisent une table ronde sur le thème :
La philosophie politique africaine et ses développements contemporains.

mardi 17 juin 2008

Un blog africaniste à découvrir : la Giraf

Plusieurs jeunes chercheurs de science politique travaillant sur l'Afrique à Paris 1 en particulier, dont Xavier Audrain, ont créé un blog : la Giraf (Groupe d'initiatives et de recherches sur l'Afrique). Cet espace d'échanges rend compte de recherches en cours et donne accès à des travaux universitaires ainsi qu'à une dizaine d'articles de qualité.

vendredi 13 juin 2008

Journées d’études des doctorants du laboratoire SEDET (16 et 17 juin)

LUNDI 16 JUIN
Paris 7, Site Tolbiac, Amphi 50

9h : Introduction : François MORICONI-EBRARD (Géographie, directeur du laboratoire SEDET)
Les perspectives du laboratoire et les enjeux des sociétés du Sud

Matinée – Amphi 50
Le chercheur face au terrain
Présidence de séance/ discutante : Séverine AWENENGO-DALBERTO (Histoire, SEDET-CEMAF)

9h30-9h50 : Céline BADIANE-LABRUNE (Histoire, SEDET)
La scolarisation en Casamance à travers les archives des écoles : problèmes et enjeux

9H50-10h10 : Bertrand PAPE CHERIF BASSENE (Histoire, Université de Bretagne Sud, Lorient, Université Laval, Québec)
Abécédaire pour comprendre le monde Joola de Casamance

10h10-10h30 : Etienne SMITH (Science politique, CERI, Sciences Po Paris)
« Ethnie » et « parenté à plaisanterie » en Afrique de l’Ouest : comment se dispenser de catégories problématiques

10h30-10h50 : Questions & débat avec la salle

Pause

11h-11h20 : Stéphanie ROBERT (Historie, SEDET)
« L’État » au Laos en question : Approches, sources et terrain

11h20-11h40 : Aude-Annabelle CANESSE (Sociologie du développement, IEDES, Paris I)
Développement local et techniques d’encadrement rural en Tunisie

11h40-12h10 : Marcel MENDY (Géographie, SEDET)
Les émigrés, ces acteurs absents du territoire : quelle approche géographique?

12h10-12h30 : Débat avec la salle

12 h 30 : Synthèse et discussion autour des communications de la demi-journée : Séverine AWENENGO-DALBERTO
Après-midi – Salle des thèses (2e étage)

Regard(s) sur les « identités » : construction et déconstruction
Président de séance/discutant : Jean-Luc MARTINEAU (Histoire, SEDET-INALCO)

14h-14h20: Caroline ROUSSY (Histoire, CEMAF, Paris I)
La communauté Akou et la construction du territoire gambien de 1866 à 1889

14h20-14h40 : Violaine TISSEAU (Histoire, SEDET)
Compter l’indéfinissable : la catégorie "métis" dans les statistiques démographiques à Madagascar pendant la période coloniale

14h40-15h : Lydie HAINE (Histoire, SEDET)
"La mise en image de l' "Autre» : représentations photographiques des communautés maghrébines (1850-1950)"

15h-15h20 : Questions & débat avec la salle

Pause

15h30-15h50 : Netsanet TUFFA (Anthropologie, Paris 7)
L’entrée des musiques dites traditionnelles dans les conservatoires de musique en France : esquisse d’une décolonisation coloniale

15h50-16h10 : Sabine GAGNIER (Science politique, SEDET)
La notion de « diversité culturelle » à l’UNESCO et les « pays en développement » : quelle pensée du Bien commun ?

16h10-16h30 : Débat avec la salle

16h30 : Synthèse et discussion autour des communications de la demi-journée : Jean-Luc MARTINEAU
MARDI 17 JUIN
Salle des thèses


9h : Introduction de la deuxième journée : Dorothée RIHAL (Docteur en Histoire, Sinologie, SEDET)
Etre doctorant au SEDET

Matinée
Etudes sur le « transnational »

Président de séance/discutant : Didier NATIVEL (Histoire, SEDET)

9h30-9h50 : Samuel SANCHEZ (Histoire, SEDET)
Commerce régional et commerce à longue distance sur la côté ouest de Madagascar au XIXe siècle

9H50-10h10 : Christophe VIGNE (Histoire, SEDET)
Le Vietnam, un État Transnational ? La politique vietnamienne à l'égard des communautés vietnamiennes Outre-mer

10h10-10h30 : Questions & débat avec la salle

Pause

11h-11h20 : Ludovic GANDELOT (Histoire, SEDET)
Transnationalisme et organisation trans-étatique : l'expérience ismaïlienne nizarite en question

11h20-11h40 : Daniel IGLESIAS (Historie, SEDET)
Articulations relationnelles, réseaux politiques transnationaux et partis politiques : le Parti Apriste Péruvien et l’A.R.D.I vénézuélien (1928-1935)

11h40-12h : Débat avec la salle

12 h : Synthèse et discussion autour des communications de la demi-journée : Didier NATIVEL (Histoire, SEDET)


Repas

Après-midi
Gouvernance et territoire(s) dans les pays du Sud

Président de séance/discutant : Pr. Laurent FARET (Géographie, Paris-Diderot, SEDET), (sous réserve)

14h-14h20 : Vanessa CARU et Rafael SOARES GONCALVES (Histoire, SEDET)
Une approche comparative de la législation de contrôle des loyers à Bombay (1918-1928), et à Rio de Janeiro, (1942-1964)

14h40-15h : Omar EL SHAFEI (Droit international, SEDET)
La décolonisation, le droit du travail et le bidonville global

15h-15h20 : Questions & débat avec la salle

Pause

15h30-15h50 : Jean-Pierre STEVENOT (Géographie, SEDET)
L’Union Postale Universelle (UPU), entre mondialisation libérale et affirmation des services postaux : le cas des pays en développement.

15h50-16h10 : Simon MAS (Sociologie, CRPS, Paris I)
Des politiques urbaines "révolutionnaires" aux projets urbains d’assainissement : l'intervention de la Banque mondiale dans les politiques de gestion des déchets de 7 villes du Burkina Faso et du Ghana.

16h10-16h30 : Débat avec la salle

16h30 : Synthèse et discussion autour des communications de la demi-journée : Laurent FARET (sous réserve)


17h : Conclusion des deux journées d’études : Chantal CHANSON-JABEUR (Histoire, Directrice adjointe du laboratoire SEDET), L’histoire et les enjeux du laboratoire SEDET

lundi 9 juin 2008

Séminaire "la fabrique des savoirs"

Jeudi 12 juin – 14h-16h – Savoirs et politique
Coordinatrice : Séverine Awenengo
- Céline Pauthier (SEDET) : La mise en récit de l'unité nationale dans la chanson guinéenne (1945-2006).
- Xavier Audrain (CRPS-Paris I) : Savoirs religieux et mobilisation politique des jeunes au Sénégal. L’exemple du Mouvement mondial pour l'unicité de Dieu – Parti pour la vérité et le développement.
- Sarah Mohammed-Gaillard (INALCO) : Histoire et discours politiques en Nouvelle-Calédonie.

Appel à contributions pour la 3e conférence de l'AEGIS 2009 (Leipzig)

Des membres du laboratoire SEDET organisent deux ateliers lors de la conférence de l'AEGIS de juin 2009 à Leipzig.
Vous pouvez envoyer des propositions d'interventions laboratoire.sedet@univ-paris-diderot.fr.

[1] Atelier proposé par Céline Badiane-Labrune
Le rôle de l'école dans la recomposition de l'espace
Le redécoupage administratif des territoires opéré par les autorités coloniales, ainsi que la structure pyramidale du système scolaire engendrèrent un nouveau rapport des populations à l'espace : de son village de "brousse" à la capitale fédérale, de l'école élémentaire à l'école normale, l'élève fut le vecteur de nouveaux réseaux sociaux et politiques. Au cours de sa formation, il redécouvrait le territoire local, sa "petite patrie", célébrée par l'école: l'instituteur enseignait les légendes et les contes, le folklore et l'histoire du village ou du canton. Cette tendance fut impulsée à partir des années 1930, dans le cadre de la ruralisation de l'école, et perdura au-delà des indépendances, encouragée par les États africains sous l'égide de l'UNESCO notamment.
Les contributions pourront par exemple porter sur les associations d'anciens élèves, la formation au sein des écoles fédérales d'une identité "aofienne", la place des différentes échelles du territoire dans les programmes scolaires (particulièrement en histoire et en géographie): du local (village, canton) au national. On peut également envisager une communication sur le rôle de l'école dans l'émergence du sentiment national à l'heure des indépendances. Comme nous l'avons évoqué lors de la réunion, les participants doivent également appartenir à d'autres institutions que le SEDET.
The role of schools in the reconfiguration of territories
The administrative redrawing of territories by colonial power as well as the pyramidal structure of the school system led to a new relationship between the populations and the territory. From his village in the bush to the federal capital, from elementary school to the école normale, the pupil initiated new social and political networks. During his training, the pupil would rediscover the local territory (the "petite patrie" celebrated by the school system), the teacher would teach local tales and legends, local folklore, histories of the village or district. This trend emerged in the thirties through the "ruralisation" of school and would continue after independence, fostered by African states notably backed by UNESCO.
Presentations could focus on associations of alumni, the formation of an "AOFian" identity in federal schools, the weight of the different scales of territory in the school programs (especially in history and geography), from the local to the national level. One might think of a presentation on the role of school in the emergence of a national consciousness at the time of independence.

[2] Atelier proposé par Laurent Manière et Jean-Luc Martineau
Enjeux patrimoniaux et recompositions territoriales
L’objectif de l’atelier est d’analyser l’impact de l’enjeu patrimonial dans la recomposition des territoires en Afrique subsaharienne. Héritage commun d’une collectivité, le patrimoine peut s’incarner physiquement dans l’espace (parcs naturels, musées, édifices, salles de spectacle…) ; il peut également être envisagé de façon immatérielle (religion, autorité morale, histoire…). Valoriser, conserver, restaurer, manipuler ce qui doit être transmis aux générations futures constitue autant d’alternatives fortement structurantes pour le territoire. Les contributions pourront étudier l’impact de la question patrimoniale dans l’organisation de l’espace (plusieurs échelles d’analyse sont possibles : villes, quartiers, campagnes, villages, littoraux) ainsi que ses conséquences dans le développement de secteurs économiques nouveaux (tourisme, culture). Une autre grille d’analyse pourra chercher à déceler les enjeux de pouvoir qui sous-tendent ces restructurations et notamment les manipulations dont le patrimoine peut être l’objet (succession, autochtonie, religions).
Patrimonial Issues and Territorial Recompositions
The objective of the proposed workshop is to analyse the impact of multifold patrimonial issues in the reorganization of territories in sub-Saharan Africa. As the common heritage of a community, the patrimony can be thought of as embedded in space (natural reserves, museums, buildings, cinemas, theaters); but can also be considered cultural (religion, moral authority, history). The processes of promoting, securing, restoring, and manipulating what has to be transmitted to future generations involves (implies) many alternatives which would have an impact on the structure of the territory. Contributions could study the impact of the patrimonial issue in the organisation of space (several scales of analysis can be considered: cities, district, countries, villages, coasts) as well as its impact on the development of new economic areas (tourism, culture). Another approach could be to consider power stakes underlying the territory's restructuring processes, in particular when considering manipulations of the patrimony (succession, issues of the indigenous people, religions).

mardi 3 juin 2008

Table ronde sur le "non" de la Guinée (1958)

« Regards sur le NON de la Guinée, octobre 1958 », 2 octobre 2008

Le groupe Afrique-Océan Indien du SEDET (CNRS-UMR 7135) débute une réflexion générale sur les indépendances (1960/1962). Celle-ci fera l’objet d’une conférence internationale, « Vivre les Indépendances », prévue pour 2010. Dans cette perspective, une table-ronde intitulée « Regards sur le NON de la Guinée, octobre 1958 » est organisée le 2 octobre 2008. Les propositions d’intervention (une page environ) peuvent être envoyées à Odile GOERG, coordinatrice : o.goerg@free.fr. Le NON de la Guinée lors du référendum du 28 septembre 1958 frappe comme un coup de tonnerre dans le processus des indépendances, que la France voulait à la fois diriger et négocier par consensus. Cet événement eut un fort impact en Afrique, dans les colonies françaises soumises au même référendum, et dans l’ensemble du continent. Il marqua également en métropole, notamment dans les milieux étudiants africains actifs au sein de la FEANF, et dans l’opinion publique. Cette table-ronde propose, à un demi-siècle de distance, une analyse du vote de la Guinée dans une triple temporalité et perspective : sa préhistoire, ses conséquences politiques et son destin / ses représentations / son instrumentalisation. Quelle fut la genèse du refus massif (95%) d’entrer dans la Communauté française ? Quel rôle ce geste fondateur de la République guinéenne joua-t-il dans l’évolution politique ultérieure ? Finalement se pose la question des représentations passées et contemporaines du Non de la Guinée et de leur instrumentalisation possible par le régime de Sékou Touré, ses opposants et son successeur. Cette table-ronde a pour objectif de faire le point des recherches portant sur l’indépendance de la Guinée, de proposer des éclairages nouveaux et d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche dans le contexte d’un renouvellement historiographique sur cette question. De nombreux ouvrages ont été publiés. Ils proposent des facteurs explicatifs de cette rupture et débouchent sur une analyse des choix politiques de la Guinée dont le NON serait l’origine. À une première phase de publications dans les années 1960/70 a succédé récemment une deuxième phase mêlant les témoignages d’acteurs du régime guinéen ou d’opposants et des analyses renouvelées après le décès de Sékou Touré en 1984. On peut dégager une réflexion historiographique sur cet événement et passer en revue les diverses grilles de lecture : aboutissement inéluctable de la stratégie à long terme du PDG ou changement de politique de dernière minute, rôle des personnalités (au premier rang desquelles celle de Sékou Touré et du général De Gaulle), impact de la mobilisation pour l’indépendance. Les perspectives sont multiples et ne pourront épuiser la question. Les contributions peuvent éclairer des points divers : renouvellement de l’analyse, perception du NON hors de Guinée sur le moment ou après, positionnement des acteurs politiques nationaux ou étrangers, représentation actuelle de ce vote en Guinée et hors de Guinée (le NON comme « lieu de mémoire » ou comme acte fondateur de la nation guinéenne ; le NON magnifié et instrumentalisé).

vendredi 30 mai 2008

Appel pour le colloque sur la "Fabrique des savoirs" - 13 au 15 mai 2009


Le Colloque international sur
"La fabrique des savoirs en Afrique subsaharienne
Acteurs, lieux et usages dans la longue durée
"
organisé par :
L'Université Paris 7-Diderot / l'Inalco / l'Université de Lyon
aura lieu les 13-14-15 mai 2009

S’inspirant d’un certain nombre de perspectives ouvertes par Christian Jacob dans Les Lieux de savoirs (A. Michel, 2007), ce colloque propose de réfléchir à la construction, aux formes d’appropriation, au maniement et aux usages des savoirs en Afrique sur la longue durée. Il s’agira moins d’identifier des processus cognitifs et conceptuels que d’étudier l’incorporation et la mise en situation, par des acteurs, d’un corpus de connaissances et de pratiques spécifiques dans des contextes historiques, politiques et socioculturels variés. La notion de savoir ne se limitera pas à la sphère de l’écrit, au monde des lettrés et des scientifiques. Elle sera conçue dans une acception plus large, intégrant les compétences, les « manières de dire et de faire » (Jacob, 2007) qui déterminent des modes d’appartenance à une communauté dès lors qu’elles permettent de constituer un capital social, politique ou culturel perçu et transmis comme tel. Il ne sera pas non plus question d’opposer savoir « théorique » et « pratique » (Lahire, 2006) mais d’examiner comment les acteurs et les actrices incorporent et mobilisent, simultanément ou en alternance, différents registres de savoirs (intellectuels, rituels, corporels…) à des fins particulières. On distingue les savoirs de l’information qui fait l’objet de processus d’élaboration voisins, mais relève d’enjeux différents dans l’espace social de communication. Les organisateurs du colloque souhaitent mettre l’accent sur des modes habituellement négligés, des lieux interstitiels, voire clandestins, et des acteurs méconnus de l’élaboration des savoirs ; autant d’entrées qu’une approche par le haut néglige trop souvent. L’objectif est aussi de mieux comprendre les médiations, anciennes ou nouvelles, qui participent de la fabrique des savoirs en Afrique et ce, dès avant le XIXe siècle. Alors que l’horizon social ou politique des individus n’a cessé de s’élargir et de se complexifier, on examinera la façon dont les savoirs se sont recomposés et se recomposent aujourd’hui.
Trois thématiques seront privilégiées :
1/ Une approche sociale des producteurs de savoirs
2/ Spatialisation, supports et modes de circulation des savoirs
3/ Usages et fonctions des savoirs
Lire l'intégralité de l'Appel à communications (also in english)
(date limite de l'envoi des propositions : 30/08/2008)

Travaux consultables sur Internet (Leiden)

Le Centre d'Etude Africaine (Afrika-Studiecentrum) de Leiden diffuse sur son site des travaux de chercheurs. Plus de 80 working papers, majoritairement en anglais, sont ainsi consultables.

Hommage à Germaine Tillon à la BNF vendredi 6 juin


programme
14h - 18h
14h : Résistance et déportation avec Jean Lacouture, Julien Blanc, Laurent Douzou…
15h : Projection de films documentaires avec Germaine Tillion
15h30 : Guerre et paix en Algérie avec Benjamin Stora, Mohammed Harbi, Jean-Pierre Gonon…
16h30 : Projection de films documentaires avec Germaine Tillion
17h : A la recherche du vrai et du juste avec Jean Daniel, Tzvetan Todorov, Françoise Aubaile, Guillaume Fau

L'Afrique à l'honneur dans "La Fabrique de L'histoire" (France Culture) du 28 mai

L'émission du mercredi 28 mai 2008 de la "Fabrique de l'histoire" intitulée : "Histoire des foules" 3/4, a porté sur l'Afrique. On peut encore la podcaster.
Un reportage de Louise Olivier et Renaud Dalmar a d'abord été diffusé sur les commémorations de l’assassinat le 13 décembre 1998 de Norbert Zongo, journaliste burkinabè, directeur de publication de l’hebdomadaire L'Indépendant.
Puis, ces témoignages ont été suivis d’une discussion en compagnie d'Hélène d'Almeida-Topor et Odile Goerg. Odile Goerg est revenu sur l'histoire des rassemblements en Afrique - surtout pendant la période coloniale.
- Hélène d'Almeida-Topor est professeur émérite d'histoire de l'Afrique Noire contemporaine à l'Université de Paris 1 - Panthéon Sorbonne, et elle est membre du Centre de recherches africaines UPRESA-Mutations africaines dans la longue durée (Paris I-CNRS).
- Odile Goerg est professeure d'Histoire de l'Afrique contemporaine à l'Université de Paris 7 - Denis Diderot et membre du SEDET.

mercredi 28 mai 2008

3e Salon international des Initiatives de Paix

Le 3e Salon international des Initiatives de Paix (Rencontres internationales "Acteurs de paix pour une culture de non-violence") aura lieu à Paris (Cité des Sciences et de l'industrie, La Villette) les 30, 31 mai et 1er juin 2008. Plusieurs tables rondes porteront sur des pays africains.

mardi 13 mai 2008

Séance du séminaire "La fabrique des savoirs"

Jeudi 15 mai (14h-16h)– Savoirs et contrôle social
Coordinatrice : Pascale Barthélémy (ENS-LSH/Université de Lyon)

- Céline Badiane-Labrune (SEDET) et Etienne Smith (Sciences Po-CERI), L'étude du "folklore" par les instituteurs dans le Bulletin de l'enseignement en AOF (1930/1960)
- Cécile Van den Avenne (ENS-LSH), Quelle langue pour les tirailleurs sénégalais ? Sabir ou français standard. La politique linguistique au sein de l'armée coloniale (1914-1960)

Lieu : INALCO, 2 rue de Lille, Métro Saint Germain des Prés, Salons

Résumé de l'intervention de Céline Badiane-Labrune et Etienne Smith :
Il existe déjà de nombreux travaux sur le rôle de certaines revues (Pondopoulo 1995 et De Suremain 2006 sur le BCEHSAOF ; Piriou 1997 sur Outre-Mer), d’institutions (De Suremain 2007 sur l’IFAN) ou d’acteurs locaux (Jézéquel 1998 ; Dulucq 2006) dans la production de savoirs aofiens, mais pas d’étude spécifique sur le Bulletin de l’Enseignement de l’AOF.A partir de l’analyse systématique du BEAOF (puis Education Africaine) de 1930 à 1960, il s’agit d’étudier la production de savoirs ethnographiques par les instituteurs africains de l’AOF. Sur cette base on s’interrogera moins sur les contenus des contributions des instituteurs africains à la revue, que sur les choix des contenus et des méthodes, c’est-à-dire sur les débats qui ont eu lieu autour des savoirs à produire : le comment et le pourquoi de la fabrique des savoirs. La revue s’avère un vrai lieu de débat, voire de confrontation feutrée sur les savoirs produits, auquel les instituteurs africains ont largement participé.
On interrogera en particulier le rapport au local et son enseignement, ainsi que les controverses à ce sujet. Sous cet angle, on tentera de comparer ces débats avec l’idéologie des « petites patries » telle qu’elle a été diffusée et débattue dans le cadre scolaire en métropole (Thiesse 1996 ; Chanet 1997) et d’analyser son transfert en situation coloniale. Dans cette analyse de la production des savoirs culturels locaux, on se réfèrera également aux devoirs des élèves-maîtres des Ecoles Normales qui ont pu être consultés.Céline Badiane-Labrune a abordé ce thème à partir de son travail de thèse sur les logiques de scolarisation en Casamance et Etienne Smith, en retraçant les origines intellectuelles, le passé scolaire et les savoir-faire des promoteurs contemporains des terroirs et des parentés à plaisanterie au Sénégal, questions analysées dans sa thèse.
Résumé de l'intervention de Cécile Van den Avenne :
L’intervention se propose d’analyser la politique linguistique mise en place au sein de l’armée coloniale française, et plus précisément au sein des bataillons de tirailleurs dits « tirailleurs sénégalais » autour de la Première Guerre mondiale. La diversité des origines des tirailleurs (minoritairement sénégalais) a pour conséquence une grande diversité linguistique au sein des bataillons. D’autre part, les officiers, une partie des sous-officiers et les titulaires de spécialités techniques sont français. La question de la communication est donc à la fois un problème horizontal et vertical : elle concerne à la fois la communication quotidienne entre tirailleurs et la question, plus directement cruciale, de la compréhension des ordres. Les différents documents analysés ici rendent compte de deux types de pratique permettant l’intercommunication : d’une part l’usage de parlers véhiculaires, d’autre part l’usage de la traduction. Par ailleurs, ils révèlent, concernant le choix d’un véhiculaire, d’une hésitation et d’une pluralité de pratiques, une langue indigène pouvant être promue au rang de véhiculaire au sein de l’armée (c’est ce que nous verrons à propos du bambara), ou le français (dans une version éventuellement simplifiée) pouvant remplir ce rôle. Nous rendons compte ici à la fois d’articulations et de tensions entre ces diverses pratiques qui se révèlent à la lumière de l’engagement dans la Grande Guerre, et nous tâchons d’expliciter les conceptions anthropologiques qui les soustendent, dans la mesure où l’on peut considérer les pratiques militaires comme largement influencées par la manière dont le savoir ethnographique est en train de se constituer, au début du XXe siècle, en et sur l’Afrique de l’Ouest.
Référence principale :
C. Van den Avenne, « Bambara et français-tirailleur. Une analyse de la politique linguistique de l'armée coloniale française : la Grande Guerre et après », in Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, SIHFLES, décembre 2005, n°35, pp.123-150.