lundi 23 juin 2008

Conférence sur la Côte d'Ivoire

Yacouba Konate, professeur à l'Université d'Abidjan donnera une conférence sur le thème : «Jeunesses et culture de la violence en Côte d'Ivoire», le mercredi 25 juin, de 17h30 à 18h30 à l’EHESS, salle Lombard, 96 bd Raspail, Paris 6e.

Conférences sur des villes africaines

Dans le cadre de l'exposition Planète Métisse (Musée du Quai Branly), deux conférences auront lieu salle Jacques Kerkache sur des villes métisses :
* Dakar :
Odile Goerg, professeure d'histoire à l'université Paris Diderot-Paris VII, samedi 28 juin, 16 h
Deux films seront ensuite projetés : Borom Sarett de Ousmane Sembene (1962) et Le Franc de Djibril Diop Mambéty (1994).
*Kinshasa :
Filip de Boeck, anthropologue, professeur à l’Université de Leuven, Belgique, samedi 30 août, 16 h
Le film La vie est belle (1987) de Benoît Lamy et Dieudonné Mwenze Ngangura sera ensuite projeté.

Le fonds photographique du DEFAP

Depuis janvier 2007, Le DEFAP (ou Service Protestant de Mission) a entrepris la numérisation de son important fonds de photographies missionnaires. 6500 images (sur 20 000) sont d'ores et déjà accessibles. Elles concernent, pour le moment, avant tout Madagascar et le Cameroun.

vendredi 20 juin 2008

Le lancement de Phare, revue sénégalaise d'histoire


Le premier numéro de P.H.A.R.E (Patrimoine & Histoire en Afrique : Recherches & Expériences) vient d'être publié à l'initiative du Département d’Histoire de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal).
Ibrahima Thioub, directeur du département d'histoire, vise un double objectif : "établir un pont entre la recherche universitaire et de la demande publique de savoir historique et renforcer les capacités d’écriture des jeunes chercheurs en formation". Ce premier numéro, rédigé en bonne partie par des doctorants, comporte un dossier sur le patrimoine, un hommage à Aimé Césaire et un entretien avec Amadou Mahtar Mbow, ancien directeur général de l’UNESCO.
Prix : 5 euros.
Renseignement pour la vente par correspondance :
France :
xaudrain@aliceadsl.fr
tel : 06.71.40.58.02
Sénégal :
phare@refer.sn
tekrur@refer.sn

Table ronde sur la philosophie politique africaine à Paris 7

Vendredi 20 juin de 17 à 18 h l'Université Paris 7 Denis Diderot (CSPRP : Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques) - CNRS Nancy organisent une table ronde sur le thème :
La philosophie politique africaine et ses développements contemporains.

mardi 17 juin 2008

Un blog africaniste à découvrir : la Giraf

Plusieurs jeunes chercheurs de science politique travaillant sur l'Afrique à Paris 1 en particulier, dont Xavier Audrain, ont créé un blog : la Giraf (Groupe d'initiatives et de recherches sur l'Afrique). Cet espace d'échanges rend compte de recherches en cours et donne accès à des travaux universitaires ainsi qu'à une dizaine d'articles de qualité.

vendredi 13 juin 2008

Journées d’études des doctorants du laboratoire SEDET (16 et 17 juin)

LUNDI 16 JUIN
Paris 7, Site Tolbiac, Amphi 50

9h : Introduction : François MORICONI-EBRARD (Géographie, directeur du laboratoire SEDET)
Les perspectives du laboratoire et les enjeux des sociétés du Sud

Matinée – Amphi 50
Le chercheur face au terrain
Présidence de séance/ discutante : Séverine AWENENGO-DALBERTO (Histoire, SEDET-CEMAF)

9h30-9h50 : Céline BADIANE-LABRUNE (Histoire, SEDET)
La scolarisation en Casamance à travers les archives des écoles : problèmes et enjeux

9H50-10h10 : Bertrand PAPE CHERIF BASSENE (Histoire, Université de Bretagne Sud, Lorient, Université Laval, Québec)
Abécédaire pour comprendre le monde Joola de Casamance

10h10-10h30 : Etienne SMITH (Science politique, CERI, Sciences Po Paris)
« Ethnie » et « parenté à plaisanterie » en Afrique de l’Ouest : comment se dispenser de catégories problématiques

10h30-10h50 : Questions & débat avec la salle

Pause

11h-11h20 : Stéphanie ROBERT (Historie, SEDET)
« L’État » au Laos en question : Approches, sources et terrain

11h20-11h40 : Aude-Annabelle CANESSE (Sociologie du développement, IEDES, Paris I)
Développement local et techniques d’encadrement rural en Tunisie

11h40-12h10 : Marcel MENDY (Géographie, SEDET)
Les émigrés, ces acteurs absents du territoire : quelle approche géographique?

12h10-12h30 : Débat avec la salle

12 h 30 : Synthèse et discussion autour des communications de la demi-journée : Séverine AWENENGO-DALBERTO
Après-midi – Salle des thèses (2e étage)

Regard(s) sur les « identités » : construction et déconstruction
Président de séance/discutant : Jean-Luc MARTINEAU (Histoire, SEDET-INALCO)

14h-14h20: Caroline ROUSSY (Histoire, CEMAF, Paris I)
La communauté Akou et la construction du territoire gambien de 1866 à 1889

14h20-14h40 : Violaine TISSEAU (Histoire, SEDET)
Compter l’indéfinissable : la catégorie "métis" dans les statistiques démographiques à Madagascar pendant la période coloniale

14h40-15h : Lydie HAINE (Histoire, SEDET)
"La mise en image de l' "Autre» : représentations photographiques des communautés maghrébines (1850-1950)"

15h-15h20 : Questions & débat avec la salle

Pause

15h30-15h50 : Netsanet TUFFA (Anthropologie, Paris 7)
L’entrée des musiques dites traditionnelles dans les conservatoires de musique en France : esquisse d’une décolonisation coloniale

15h50-16h10 : Sabine GAGNIER (Science politique, SEDET)
La notion de « diversité culturelle » à l’UNESCO et les « pays en développement » : quelle pensée du Bien commun ?

16h10-16h30 : Débat avec la salle

16h30 : Synthèse et discussion autour des communications de la demi-journée : Jean-Luc MARTINEAU
MARDI 17 JUIN
Salle des thèses


9h : Introduction de la deuxième journée : Dorothée RIHAL (Docteur en Histoire, Sinologie, SEDET)
Etre doctorant au SEDET

Matinée
Etudes sur le « transnational »

Président de séance/discutant : Didier NATIVEL (Histoire, SEDET)

9h30-9h50 : Samuel SANCHEZ (Histoire, SEDET)
Commerce régional et commerce à longue distance sur la côté ouest de Madagascar au XIXe siècle

9H50-10h10 : Christophe VIGNE (Histoire, SEDET)
Le Vietnam, un État Transnational ? La politique vietnamienne à l'égard des communautés vietnamiennes Outre-mer

10h10-10h30 : Questions & débat avec la salle

Pause

11h-11h20 : Ludovic GANDELOT (Histoire, SEDET)
Transnationalisme et organisation trans-étatique : l'expérience ismaïlienne nizarite en question

11h20-11h40 : Daniel IGLESIAS (Historie, SEDET)
Articulations relationnelles, réseaux politiques transnationaux et partis politiques : le Parti Apriste Péruvien et l’A.R.D.I vénézuélien (1928-1935)

11h40-12h : Débat avec la salle

12 h : Synthèse et discussion autour des communications de la demi-journée : Didier NATIVEL (Histoire, SEDET)


Repas

Après-midi
Gouvernance et territoire(s) dans les pays du Sud

Président de séance/discutant : Pr. Laurent FARET (Géographie, Paris-Diderot, SEDET), (sous réserve)

14h-14h20 : Vanessa CARU et Rafael SOARES GONCALVES (Histoire, SEDET)
Une approche comparative de la législation de contrôle des loyers à Bombay (1918-1928), et à Rio de Janeiro, (1942-1964)

14h40-15h : Omar EL SHAFEI (Droit international, SEDET)
La décolonisation, le droit du travail et le bidonville global

15h-15h20 : Questions & débat avec la salle

Pause

15h30-15h50 : Jean-Pierre STEVENOT (Géographie, SEDET)
L’Union Postale Universelle (UPU), entre mondialisation libérale et affirmation des services postaux : le cas des pays en développement.

15h50-16h10 : Simon MAS (Sociologie, CRPS, Paris I)
Des politiques urbaines "révolutionnaires" aux projets urbains d’assainissement : l'intervention de la Banque mondiale dans les politiques de gestion des déchets de 7 villes du Burkina Faso et du Ghana.

16h10-16h30 : Débat avec la salle

16h30 : Synthèse et discussion autour des communications de la demi-journée : Laurent FARET (sous réserve)


17h : Conclusion des deux journées d’études : Chantal CHANSON-JABEUR (Histoire, Directrice adjointe du laboratoire SEDET), L’histoire et les enjeux du laboratoire SEDET

lundi 9 juin 2008

Séminaire "la fabrique des savoirs"

Jeudi 12 juin – 14h-16h – Savoirs et politique
Coordinatrice : Séverine Awenengo
- Céline Pauthier (SEDET) : La mise en récit de l'unité nationale dans la chanson guinéenne (1945-2006).
- Xavier Audrain (CRPS-Paris I) : Savoirs religieux et mobilisation politique des jeunes au Sénégal. L’exemple du Mouvement mondial pour l'unicité de Dieu – Parti pour la vérité et le développement.
- Sarah Mohammed-Gaillard (INALCO) : Histoire et discours politiques en Nouvelle-Calédonie.

Appel à contributions pour la 3e conférence de l'AEGIS 2009 (Leipzig)

Des membres du laboratoire SEDET organisent deux ateliers lors de la conférence de l'AEGIS de juin 2009 à Leipzig.
Vous pouvez envoyer des propositions d'interventions laboratoire.sedet@univ-paris-diderot.fr.

[1] Atelier proposé par Céline Badiane-Labrune
Le rôle de l'école dans la recomposition de l'espace
Le redécoupage administratif des territoires opéré par les autorités coloniales, ainsi que la structure pyramidale du système scolaire engendrèrent un nouveau rapport des populations à l'espace : de son village de "brousse" à la capitale fédérale, de l'école élémentaire à l'école normale, l'élève fut le vecteur de nouveaux réseaux sociaux et politiques. Au cours de sa formation, il redécouvrait le territoire local, sa "petite patrie", célébrée par l'école: l'instituteur enseignait les légendes et les contes, le folklore et l'histoire du village ou du canton. Cette tendance fut impulsée à partir des années 1930, dans le cadre de la ruralisation de l'école, et perdura au-delà des indépendances, encouragée par les États africains sous l'égide de l'UNESCO notamment.
Les contributions pourront par exemple porter sur les associations d'anciens élèves, la formation au sein des écoles fédérales d'une identité "aofienne", la place des différentes échelles du territoire dans les programmes scolaires (particulièrement en histoire et en géographie): du local (village, canton) au national. On peut également envisager une communication sur le rôle de l'école dans l'émergence du sentiment national à l'heure des indépendances. Comme nous l'avons évoqué lors de la réunion, les participants doivent également appartenir à d'autres institutions que le SEDET.
The role of schools in the reconfiguration of territories
The administrative redrawing of territories by colonial power as well as the pyramidal structure of the school system led to a new relationship between the populations and the territory. From his village in the bush to the federal capital, from elementary school to the école normale, the pupil initiated new social and political networks. During his training, the pupil would rediscover the local territory (the "petite patrie" celebrated by the school system), the teacher would teach local tales and legends, local folklore, histories of the village or district. This trend emerged in the thirties through the "ruralisation" of school and would continue after independence, fostered by African states notably backed by UNESCO.
Presentations could focus on associations of alumni, the formation of an "AOFian" identity in federal schools, the weight of the different scales of territory in the school programs (especially in history and geography), from the local to the national level. One might think of a presentation on the role of school in the emergence of a national consciousness at the time of independence.

[2] Atelier proposé par Laurent Manière et Jean-Luc Martineau
Enjeux patrimoniaux et recompositions territoriales
L’objectif de l’atelier est d’analyser l’impact de l’enjeu patrimonial dans la recomposition des territoires en Afrique subsaharienne. Héritage commun d’une collectivité, le patrimoine peut s’incarner physiquement dans l’espace (parcs naturels, musées, édifices, salles de spectacle…) ; il peut également être envisagé de façon immatérielle (religion, autorité morale, histoire…). Valoriser, conserver, restaurer, manipuler ce qui doit être transmis aux générations futures constitue autant d’alternatives fortement structurantes pour le territoire. Les contributions pourront étudier l’impact de la question patrimoniale dans l’organisation de l’espace (plusieurs échelles d’analyse sont possibles : villes, quartiers, campagnes, villages, littoraux) ainsi que ses conséquences dans le développement de secteurs économiques nouveaux (tourisme, culture). Une autre grille d’analyse pourra chercher à déceler les enjeux de pouvoir qui sous-tendent ces restructurations et notamment les manipulations dont le patrimoine peut être l’objet (succession, autochtonie, religions).
Patrimonial Issues and Territorial Recompositions
The objective of the proposed workshop is to analyse the impact of multifold patrimonial issues in the reorganization of territories in sub-Saharan Africa. As the common heritage of a community, the patrimony can be thought of as embedded in space (natural reserves, museums, buildings, cinemas, theaters); but can also be considered cultural (religion, moral authority, history). The processes of promoting, securing, restoring, and manipulating what has to be transmitted to future generations involves (implies) many alternatives which would have an impact on the structure of the territory. Contributions could study the impact of the patrimonial issue in the organisation of space (several scales of analysis can be considered: cities, district, countries, villages, coasts) as well as its impact on the development of new economic areas (tourism, culture). Another approach could be to consider power stakes underlying the territory's restructuring processes, in particular when considering manipulations of the patrimony (succession, issues of the indigenous people, religions).

mardi 3 juin 2008

Table ronde sur le "non" de la Guinée (1958)

« Regards sur le NON de la Guinée, octobre 1958 », 2 octobre 2008

Le groupe Afrique-Océan Indien du SEDET (CNRS-UMR 7135) débute une réflexion générale sur les indépendances (1960/1962). Celle-ci fera l’objet d’une conférence internationale, « Vivre les Indépendances », prévue pour 2010. Dans cette perspective, une table-ronde intitulée « Regards sur le NON de la Guinée, octobre 1958 » est organisée le 2 octobre 2008. Les propositions d’intervention (une page environ) peuvent être envoyées à Odile GOERG, coordinatrice : o.goerg@free.fr. Le NON de la Guinée lors du référendum du 28 septembre 1958 frappe comme un coup de tonnerre dans le processus des indépendances, que la France voulait à la fois diriger et négocier par consensus. Cet événement eut un fort impact en Afrique, dans les colonies françaises soumises au même référendum, et dans l’ensemble du continent. Il marqua également en métropole, notamment dans les milieux étudiants africains actifs au sein de la FEANF, et dans l’opinion publique. Cette table-ronde propose, à un demi-siècle de distance, une analyse du vote de la Guinée dans une triple temporalité et perspective : sa préhistoire, ses conséquences politiques et son destin / ses représentations / son instrumentalisation. Quelle fut la genèse du refus massif (95%) d’entrer dans la Communauté française ? Quel rôle ce geste fondateur de la République guinéenne joua-t-il dans l’évolution politique ultérieure ? Finalement se pose la question des représentations passées et contemporaines du Non de la Guinée et de leur instrumentalisation possible par le régime de Sékou Touré, ses opposants et son successeur. Cette table-ronde a pour objectif de faire le point des recherches portant sur l’indépendance de la Guinée, de proposer des éclairages nouveaux et d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche dans le contexte d’un renouvellement historiographique sur cette question. De nombreux ouvrages ont été publiés. Ils proposent des facteurs explicatifs de cette rupture et débouchent sur une analyse des choix politiques de la Guinée dont le NON serait l’origine. À une première phase de publications dans les années 1960/70 a succédé récemment une deuxième phase mêlant les témoignages d’acteurs du régime guinéen ou d’opposants et des analyses renouvelées après le décès de Sékou Touré en 1984. On peut dégager une réflexion historiographique sur cet événement et passer en revue les diverses grilles de lecture : aboutissement inéluctable de la stratégie à long terme du PDG ou changement de politique de dernière minute, rôle des personnalités (au premier rang desquelles celle de Sékou Touré et du général De Gaulle), impact de la mobilisation pour l’indépendance. Les perspectives sont multiples et ne pourront épuiser la question. Les contributions peuvent éclairer des points divers : renouvellement de l’analyse, perception du NON hors de Guinée sur le moment ou après, positionnement des acteurs politiques nationaux ou étrangers, représentation actuelle de ce vote en Guinée et hors de Guinée (le NON comme « lieu de mémoire » ou comme acte fondateur de la nation guinéenne ; le NON magnifié et instrumentalisé).