Certes l'exposition de la BNF nous présente une collection riche et bien mise en valeur. Depuis au moins l’exposition de 1998, nul ne doutait de l'existence des trésors iconographiques (à côté des récits eux-mêmes) de la Société Géographique . Cependant, l’historien reste sur sa faim, rencontrant, pour la énième fois, une exposition sur « l’Autre » à travers le regard occidental. Quid de décennies d’historiographie sur l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine ? Quid de l’appel salvateur de Sanjay Subrahmanyam à « connecter » les histoires - comme le fait par exemple Serge Gruzinski. Peut-on encore se contenter d'une présentation moins orientalisante qu'exotisante ?
En effet, qu’il s’agisse par exemple de la servante esclave de Mogadiscio (la photo est reproduite sur l’affiche de l’exposition) ou du Madagascar de Désiré Charnay (les documents sont en partie consultables sur Gallica), rien ne nous est dit sur l’historicité des sociétés et des espaces captés par les arpenteurs et observateurs européens.
En effet, qu’il s’agisse par exemple de la servante esclave de Mogadiscio (la photo est reproduite sur l’affiche de l’exposition) ou du Madagascar de Désiré Charnay (les documents sont en partie consultables sur Gallica), rien ne nous est dit sur l’historicité des sociétés et des espaces captés par les arpenteurs et observateurs européens.
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