Deux comptes rendus sur des ouvrages traitant de l'Afrique et des rapports entre l'Occident et le Continent sont parus dans le dernier TLS (Times Literary Supplement n°5451, du 21/09) :
- Le 1er, écrit par Douglas Porch (professeur d'histoire militaire et spécialiste de l'histoire contemporaine de la Méditerranée), présente :
*Todd Shepard, The invention of decolonization. The algerian war and the remaking of France, Ithaca, New York, Cornell University Press, 304 p
*Jim House, Neil MacMaster, Paris 1961. Algerians, state terror, and memory, Oxford University Press, 392 p.
Les deux livres traitent moins de l'Algérie que de l'impact politique et culturel de la décolonisation qui aurait créé une brèche dans "l'universalisme" revendiqué par la République.
- le second traite de la question de l'épineuse question de l'aide (par Alex de Waal) :
*Giles Bolton, Poor story. An insider uncovers how globalization and good intentions have failed the world's poor, Ebury Press, 348 p.
*Robert Calderisi, The trouble with Africa. Why foreign aid isn't working, Yale University Press, 224 p.
*Roger Riddell, Does foreign aid really work ? Oxford University Press, 448p.
Tout en détaillant l'apport des trois livres, écrits par des chercheurs ou des acteurs de l'aide et qui dressent une liste de dysfonctionnements et proposent des solutions pour y remédier, il rappelle qu'il existe une réflexion intellectuelle en Afrique même sur cette question (depuis le plan de Lagos de 1981). Si le NEPAD, dont l'effet d'entraînement lui semble encore négligeable, ne permet pas d'améliorer le mécanisme des aides internationales, en revanche une légère embellie économique dans certains pays l'empêche de verser dans quelque afro-pessimisme.
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