Le 19e festival Visa pour l'image de Perpignan s'est achevé la semaine dernière. Sur son site, on peut encore y découvrir une série d'images de qualité sur l'Afrique :
- le reportage de Stéphane Lagoutte (paru il y a quelques mois dans le Monde 2) sur les élections présidentielles en Mauritanie;
- Le documentaire du britannique Ian Berry (qui a travaillé en Afrique du Sud pour Drum, photographié le massacre de Sharpeville...) sur des enfants-esclaves au Ghana. Berry y suit l'action courageuse de George Achibra, ancien instituteur, qui tente de soustraire les enfants au milieu des pêcheurs du lac Volta;
- le travail de Per-Anders Petterson sur le quotidien des 32 quartiers de Soweto;
- l'enfer des prisons pour mineurs enregistré par Lizzie Sadin (Visa d'or cette année), et en particulier celles d'Afrique du Sud ou de Madagascar (Moramanga, Ambanja, Diego Suarez).
La plupart de ces images, sont le fait de photo-reporters occidentaux travaillant pour les plus grandes agences (Magnum, Reuters etc.). Une exception : le nigérian Akintunde Akinleye, seul africain primé au prestigieux World Photo Press 2007 pour l'image des conséquences de l'explosion d'un pipe-line près de Lagos. Cet homme, munié d'un petit seau en plastique au milieu d'un village (?), d'un quartier (?) en cendres, impuissant face à l'avancée de ce "désert" (provoqué par l'exploitation du pétrole) dont parlait Ken Saro-Wiwa.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire